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Comprendre la Différence entre WMS et WMTS : Un Exemple avec QGIS


Lorsqu’il s’agit de choisir entre WMS (Web Map Service) et WMTS (Web Map Tile Service) pour l’intégration de données cartographiques dans QGIS, il est essentiel de comprendre les différences fondamentales entre ces deux services. Cet article vise à éclaircir ces différences, en mettant l’accent sur l’utilisation des données de l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN).

Affichage de couches WMS des Géoservices 2023 dans QGIS

Qu’est-ce que le WMS ?

Le WMS est un standard développé par l’Open Geospatial Consortium, qui permet de demander des cartes géographiques personnalisées à partir d’un serveur. Ce service fonctionne en temps réel : lorsqu’un utilisateur fait une requête, le serveur traite cette demande en générant une image géoréférencée correspondant aux spécifications (zone géographique, échelle, format d’image, etc.). Bien que le WMS offre une grande flexibilité et une personnalisation poussée, il peut être relativement lent, puisque chaque image est générée à la demande dans QGIS.

Informations d’une couche QGIS WMS de Géoservices 2023

Qu’est-ce que le WMTS ?

Le WMTS, également un standard de l’OGC, diffère du WMS par sa méthode de distribution des cartes. Le terme « Tile » signifie « Tuile ». Ce service utilise des cartes sous forme de tuiles pré-générées et mises en cache pour représenter différentes zones géographiques à divers niveaux de zoom. Il faut savoir que La mise en cache consiste à stocker des copies de fichiers dans un cache, ou emplacement de stockage temporaire, afin de pouvoir y accéder plus rapidement. Les tuiles, petites images carrées, sont assemblées pour former une carte complète. L’avantage principal du WMTS réside dans sa rapidité de chargement, les images étant déjà prêtes et optimisées.

Paramétrage QGIS d’un WMTS de la Géoplateforme 2024

Les Données de l’IGN et leur Intégration dans QGIS

L’IGN fournit des services WMS et WMTS pour accéder à une large gamme de données géographiques, incluant des cartes topographiques, des photographies aériennes, et plus. L’intégration de ces services dans QGIS permet aux utilisateurs de choisir le service le plus adapté à leurs besoins :

  • WMS : Idéal pour des demandes spécifiques et des visualisations hautement personnalisées.
  • WMTS : Parfait pour un chargement rapide de cartes avec différents niveaux de zoom.

Conclusion

En conclusion, le choix entre WMS et WMTS dans QGIS dépend de vos besoins spécifiques en termes de personnalisation et de performance de chargement. Comprendre ces différences est crucial pour optimiser l’utilisation des données cartographiques, notamment celles fournies par l’IGN, dans vos projets QGIS. Évidemment, je vous conseille fortement de paramétrer les 2 types de services dans QGIS afin de les avoir disponibles pour toutes vos cartos ! Je publierai bientôt un article sur ce sujet, car nous sommes en pleine « Bascule » entre les Géoservices et la Géoplateforme.


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Débuter avec la Symbologie dans QGIS : Guide Simple pour Débutantes & Débutants

Bienvenue dans le monde de la cartographie avec QGIS ! En formation QGIS initiation, nous découvrons dès les premières heures la symbologie ! Alors aujourd’hui, plongeons-nous dans l’art de la symbologie, une compétence clé pour rendre vos cartes lisibles et attrayantes.

Comprendre la Symbologie : Qu’est-ce que c’est ?

La symbologie dans QGIS, c’est comme le style vestimentaire de votre carte. C’est ce qui donne de la vie à vos données et les rend visuellement percutantes. Et ce n’est pas rien…Vous voulez que votre carte attire l’attention ? La symbologie est votre atout majeur.

QGIS Initiation : les Bases de la Symbologie

Vous êtes encore en phase d’initiation avec QGIS, pas de panique. La symbologie, c’est plus simple que vous ne le pensez. Voici comment vous pouvez commencer :

  1. Sélectionnez votre couche : Ouvrez votre carte dans QGIS et cliquez sur la couche vectorielle que vous souhaitez styliser. Et oui, les styles RASTER, je vous en parlerai dans un autre article !
  2. Propriétés de la couche : Faites un clic droit sur la couche sélectionnée et choisissez « Propriétés« .
  3. Onglet « Symbologie » : Vous verrez un onglet appelé « Symbologie » dans la fenêtre des propriétés. Cliquez dessus.
  4. Choisissez Symbole Unique : QGIS offre différents styles prédéfinis. Choisissez celui qui correspond le mieux à votre objectif.
  5. Personnalisez les couleurs et les formes : Vous pouvez changer les couleurs, les tailles et même les formes pour rendre vos données uniques et reconnaissables.

Niveau Intermédiaire : jouez avec la Transparence et les Échelles

Si vous vous sentez à l’aise avec les bases, voici quelques astuces pour aller plus loin :

  • Transparence : Ajoutez de la transparence pour superposer plusieurs couches sans perdre l’information.
  • Échelles : Adaptez la symbologie en fonction de l’échelle de votre carte pour une meilleure lisibilité. Bon, là, c’est déjà plus coton…

Perfectionnement : créez Votre propre Style

Pour les utilisateurs avancés, ou plus audacieux, QGIS offre des fonctionnalités avancées pour créer un style unique :

  • Styles Personnalisés : Créez et sauvegardez vos propres styles pour une utilisation future.
  • Effets Avancés : Explorez les effets avancés pour donner une touche artistique à vos cartes.
  • Utilisez des règles : Appliquez différentes symbologies en fonction des règles que vous définissez (le SQL, ça vous parle ?).

En conclusion, la symbologie dans QGIS est un moyen passionnant de transformer des données brutes en une expérience visuelle captivante. Explorez, expérimentez et amusez-vous à créer des cartes qui racontent vraiment une histoire à votre public ! Si vous avez des questions, n’oubliez pas que mes formations QGIS intermédiaires et de perfectionnement sont là pour vous guider vers une maîtrise totale de cet aspect fascinant de la cartographie. Faites des cartes efficaces ! 🗺️✨

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Optimiser la Visibilité de Vos Données avec les Étiquettes dans QGIS : Guide Simple pour Débutants

Introduction

Si vous utilisez QGIS, vous savez déjà à quel point il est essentiel de présenter vos données de manière claire et compréhensible. Les étiquettes sont un outil puissant pour améliorer la lisibilité de vos cartes, et dans cet article, nous allons explorer comment les utiliser de manière simple et efficace.

Qu’est-ce que les Étiquettes dans QGIS?

Les étiquettes sont un moyen visuel d’afficher des informations importantes directement sur votre carte. Que vous cartographiez des données géographiques pour un projet professionnel ou simplement pour le plaisir, les étiquettes peuvent faire toute la différence.

Étape 1 : Charger Vos Données dans QGIS

Avant de plonger dans le monde des étiquettes, assurez-vous d’avoir ouvert vos couches vectorielles qui stockent les bons attributs dans QGIS. Que ce soit des points, des lignes ou des polygones, QGIS est prêt à les accueillir.

Étape 2 : Accéder aux Propriétés de la Couche Vectorielle

Cliquez avec le bouton droit sur la couche que vous souhaitez étiqueter, puis sélectionnez « Propriétés« . Cela ouvrira une boîte de dialogue avec plusieurs onglets. C’est magnifique, quasiment toutes les options de paramétrage de votre couche sont disponibles ! 😉

Étape 3 : Activer les Étiquettes

Dans l’onglet « Étiquettes« , cochez la case « Afficher les étiquettes » pour activer cette fonctionnalité. Vous verrez immédiatement les étiquettes apparaître sur votre carte. Dans la liste déroulante « Champ« , choisissez l’info que vous voulez montrer sur la carte (comme le nom d’une commune).

Et voilà ! Vos étiquettes apparaîtront sur la carte. Pas trop difficile, n’est-ce pas ?

Étape 4 : Personnaliser Vos Étiquettes

QGIS offre de nombreuses options de personnalisation. Vous pouvez ajuster la police, la taille du texte, la couleur, un halo (détourer votre étiquette de blanc par exemple) et même définir des règles pour contrôler quelles étiquettes s’affichent en fonction de certains critères. Nous verrons cela dans un prochain article !

Conclusion

En suivant ces étapes simples, vous pouvez rapidement intégrer des étiquettes à vos cartes QGIS. Osez expérimenter avec les options de personnalisation pour créer des cartes à la lecture simple et informative. Les étiquettes sont un outil puissant qui peut véritablement transformer la manière dont vos données sont perçues. Alors, plongez dans le monde des étiquettes QGIS et faites briller vos cartes comme jamais auparavant ! 🗺️✨

Mon conseil : limitez le nombre d’étiquettes affichées ! Choisissez celles qui sont pertinentes pour la compréhension de votre carte !

Par exemple, sur une carte au niveau d’un département, évitez absolument d’afficher toutes les étiquettes des noms de communes ! C’est l’erreur la plus classique quand on débute avec QGIS !

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QGIS – Le Modeleur Graphique (Model Builder)

A plusieurs reprises, on m’a demandé en formation QGIS à quoi servait le Modeleur Graphique ou Model Builder, situé dans le menu Traitement de QGIS.

Réponse courte : c’est un outil de modélisation graphique intégré à QGIS qui permet d’automatiser des flux de géotraitements de façon visuelle.

Ah ouiiii… C’est à dire ? en français ?

Eh bien avec le modeleur graphique de QGIS, on peut enchainer plusieurs traitements les uns à la suite des autres. Alors, ça, vous le faites déjà.

Oui, mais là vous allez construire dans QGIS un schéma qui est enregistrable, et rejouable à volonté les amis ! Et ainsi vous pourrez le distribuer à vos collègues qui apprendront à la pause café ce que vous avez découvert comme astuce incroyable !

QGIS Modeleur Graphique : un exemple simple

Parmi les avantages d’utilisation du Modeleur Graphique de QGIS, en voici quelques-uns:

  1. L’interface graphique est conviviale : Le Model Builder de QGIS offre une interface utilisateur graphique typique de QGIS : on n’est pas perdues !
  2. Visualisation des flux de travail : Le Model Builder permet de visualiser clairement les flux de travail géospatiaux, ce qui facilite donc la compréhension de l’ensemble du processus.
  3. L’utilisation du Modeleur Graphique de QGIS NE nécessite PAS de code !
  4. Il permet de manipuler des données géospatiales de QGIS : SCR, Buffers, Sélections, conversion de formats de données, etc.
  5. Le Model Builder QGIS permet d’automatiser des tâches répétitives en créant des modèles qui peuvent être exécutés sur de multiples jeux de données géospatiaux.
  6. Personnalisation & réutilisation : vous pouvez définir des paramètres pour vos modèles, ce qui les rend personnalisables et réutilisables pour différents ensembles de données.
  7. Exportation et partage : une fois que vous avez créé un modèle, vous pouvez l’exporter pour le partager avec d’autres utilisateurs de QGIS, ce qui peut contribuer à la standardisation des procédures au sein de votre organisation.

Donc, mon conseil : apprenez à utiliser ce bel outil qu’est le Modeleur Graphique de QGIS !

Bonne carto & à bientôt !

Contactez-moi pour évaluer vos besoins en formation QGIS !

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MapInfo : analyse thématique par symboles

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous parle d’une fonction classique de MapInfo PRO : l’analyse thématique avec symboles. Cet article est écrit à partir de MapInfo PRO 19, et il est valable quelque soit votre version de MapInfo PRO!

L’analyse thématique dans MapInfo, c’est l’équivalent de la symbologie dans QGIS. Toutefois, dans QGIS, au moins jusqu’aux versions 3.16, cette analyse fonctionne uniquement sur des ponctuels…

Colonnes temporaires

Je vais vous montrer dans cet article l’utilisation des colonnes temporaires, fonctionnalité largement sous-exploitée de MapInfo. Le principe est simple : d’abord on réalise une jointure dynamique entre 2 tables. Puis, vous enregistrez un Workspace (le document MapInfo) qui va stocker cette jointure temporaire.

Pour l’exemple, j’utilise une table des départements qui contient la géométrie et les attributs : celle-ci est fournie par l’IGN (ADMIN EXPRESS).

Ouvrir une table vectorielle

Rappelez-vous que dans MapInfo Pro les fonctions sont accessibles selon la fenêtre active !

  • Premièrement j’ouvre la table Departement via la commande Ouvrir  –  Table (Ctrl+O).
Icônes d’ouverture de tables MapInfo

ASTUCE : on peut ouvrir simultanément plusieurs tables à partir de cette boite de dialogue. Il suffit de les sélectionner en enfonçant les touches SHIFT ou CTRL . La liste déroulante visualisation permet de définir plusieurs options d’ouverture.

  • Deuxièmement je visualise la couche des départements au complet : Clic-droit sur la Carte Afficher toute la couche, ou effectuez un Clic droit dans la fenêtre Explorateur – Cartes.

Pour visualiser l’information sémantique correspondant à toute la table, il faut ouvrir une nouvelle fenêtre dédiée à l’affichage des données : une fenêtre Données .

On y accède par le clic-droit dans la fenêtre Couches – Afficher les Données ou la touche de fonction F4 ou encore clic droit dans la fenêtre TablesParcourir.

4 champs sont présents dans ma table. Parmi eux, le champ INSEE_DEP va me servir de jointure avec le second fichier.

Affichage des fenêtres

  • Troisièmement pour bien voir les données et la carte je modifie l’affichage des fenêtres via les onglets :
Affichage des fenêtres MapInfo
  • Quatrièmement j’ouvre le fichier Excel qui contient les données que je veux analyser!

Pour plus d’informations sur l’ouverture d’un fichier Excel, MapInfo ouverture d’un fichier Excel.

Ainsi, comme on le voit sur cette image, le champ qui servira de jointure est le champ DEP.

Création de l’analyse thématique

Je peux donc maintenant réaliser ma jointure directement depuis mon analyse thématique (oui oui!). Cela se fait par Carte – Analyse Thématique :

Analyse thématique MapInfo

Tout d’abord, dans la catégorie Type, je prends Symboles, et puis je choisis Symboles par défaut parmi les modèles

Choix du type d’analyse thématique

Réalisation de la jointure

  • puis à l’étape suivante je choisis en variable la jointure Dynamique
Choix de la jointure dynamique

Mise à jour de colonne temporaire

  • je paramètre la mise à jour de colonne
Mise à jour de colonne temporaire dans MapInfo PRO 19
  • Je paramètre correctement la jointure avec les bons champs
Jointure dans MapInfo

Si MapInfo ne trouve pas automatiquement la jointure, j’ai ce message d’information : je clique sur OK !

Remarquez que cette étape est l’équivalent de la fonction Table – Mettre à jour colonne ! Simplement elle est intégrée à l’analyse thématique de MapInfo.

  • Enfin je valide avec OK pour rapatrier ma colonne temporaire

Paramétrage de la légende

  • Par ailleurs, je paramètre la légende, histoire de travailler la lisibilité !
Modification de la légende thématique
  • Et enfin de modifie le symbole, avec de la bordure, toujours pour la visibilité, et j’ajoute les valeurs négatives !
Modification des symboles
Modification du style
Paramétrage de l’analyse thématique MapInfo

Enfin, voilà le résultat !

Enregistrement dans un Workspace

Il me reste à enregistrer mon travail dans un Workspace MapInfo, c’est à dire dans la version Française un Document MapInfo.

Enregistrement d’un Workspace MapInfo

Lors de la chaque ouverture de mon Workspace, chaque table est réouverte avec ses données, la jointure est recalculée, et ainsi les valeurs sont reportées sur mon analyse thématique.

Conclusion

En conclusion, utilisez cette méthode dès que vous avez des données qui varient souvent. Par exemple pour des cartes mensuelles, des tableaux de bords !

Vous noterez que le choix du type d’analyse est tout à fait discutable, voir carrément faux! Il aurait mieux valu que je fasse une analyse par Classe avec aplats de couleurs! C’eût été correct. Je suis donc obligé de supprimer ma couche thématique (MAJ+Suppr) et de recréer une nouvelle analyse… Heureusement, ma variable jointe est toujours présente !

Analyse thématique par Classes dans MapInfo

Dans un prochain article, je vous expliquerai comment améliorer rapidement une analyse thématique !

A bientôt!

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L’ergonomie de MapInfo

Bonjour à toutes et tous ! Aujourd’hui, je vous parle de l’interface de MapInfo Pro, qui déroute les utilisateurs des anciennes versions, mais qui est bien plus efficace ! Tout a été repensé, selon les principes d’Office, et entre nous, ce n’est pas plus mal !

En V19, un écran de Bienvenue apparaît à l’ouverture de MapInfo Pro™. Il permet un accès rapide à différentes ressources en ligne… en anglais. Donc pas évident pour tout un chacun !

L’écran de bienvenue de MapInfo Pro 19

Rassurez-vous, on verra dans un prochain article qu’il est possible de désactiver cet écran.

  • Cliquez sur Document Vide pour accéder à l’interface du logiciel.

Donc vous retrouvez dans MapInfo PRO™ 64 l’ergonomie Office 2010 et versions postérieures. Le bureau de MapInfo Pro est une collection d’onglets, de groupes et de commandes qui sont accessibles à partir d’une mise en page de type ruban en haut du bureau. Chaque onglet contient un certain nombre de groupes de fonctionnalités associées, tandis que, dans les groupes, figurent les commandes et les listes de commande permettant d’effectuer des opérations.

Le ruban

Dans le ruban, MapInfo PRO™ présente 7 onglets personnalisables qui regroupent les fonctionnalités par thèmes :

Ainsi, il est beaucoup plus simple de trouver les fonctions dont on a besoin selon le travail à effectuer : sur une Carte, sur une Table, sur la mise en page,…Tout a été intelligemment regroupé !

Il faut noter que l’onglet Spatial regroupe toutes les fonctions de traitement des objets (menus Objets des anciennes versions par exemple ) : d’abord les outils de dessin, puis les fonction de traitement géographiques.

Les types de fenêtres

Par ailleurs, avec la nouvelle ergonomie MapInfo PRO™ 64, il existe plusieurs nouveaux types de fenêtres, disponibles via l’onglet Accueil. Bien les maîtriser, c’est gagner en productivité, en particulier avec 2 écrans !

  • Premièrement, vous avez les fenêtres d’outils : Explorateur, Info, Statistiques,… . Essentielles, utilisées selon les besoins.
  • Deuxièmement, utilisez les sous fenêtres d’exploration : fenêtre, Tables.
  • Troisièmement, évidemment, les indispensables fenêtres de documents : Cartes, Données, Légende, Mise en Page, Sectorisation.

Notez que la fenêtre Fenêtres  permet de gérer l’affichage des autres fenêtres ! Et parfois, cela vous sauve la vie !

Toutes ces fenêtres peuvent être ancrées, flottantes ou à onglets, et s’affichent via l’onglet ACCUEIL.

Affichage des fenêtres

Testez le double-clic dans la barre de titre, qui permet de décrocher rapidement une fenêtre.

Fenêtres ancrées

Ces fenêtres sont ancrées dans MapInfo PRO™, et peuvent être figées sur l’un des côtés de votre espace de travail, ou encore sur ce même coté apparaître automatiquement afin de laisser un maximum d’espace disponible pour vos cartes !

Ainsi, la principale fenêtre ancrée à afficher est la fenêtre Explorateur :

Afficher la fenêtre Explorateur

Je vous conseille vivement de garder cette fenêtre ! En effet, elle permet de gérer vos cartes, vos tables, ainsi qu’à l’affichage des autres fenêtres.

Si vous voulez ancrer une fenêtre sur un coté de votre espace de travail, cliquez-déplacez sur la barre de titre et placez votre souris sur une des flèches du guide d’ancrage :

Guide d’ancrage des fenêtres MapInfo

Fenêtres flottantes

Si vous souhaitez afficher des fenêtres hors de l’application MapInfo PRO™ 64, double-cliquez sur la barre de titre de votre fenêtre. Celle-ci devient alors une fenêtre flottante incluant selon son type des commandes pour travailler.

Fenêtre flottante de MapInfo

Fenêtres à onglets

On peut les utiliser dans l’espace central de MapInfo PRO™, et créer un ou plusieurs groupes d’onglets.

Organisation de Fenêtres à Onglets dans MapInfo

Voilà donc un topo sur les fenêtres dans MapInfo Pro 19. A chaque formation MapInfo, on commence par apprendre à gérer ces fenêtres. Je vous conseille donc d’y passer un peu de temps, et vous gagnerez en productivité!

A bientôt!

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MapInfo Pro : l’organisation des fichiers

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une notion fondamentale, et bien souvent méconnue de MapInfo : les fichiers.

L’organisation des fichiers de MapInfo

MapInfo Pro™ permet de travailler avec de très nombreux formats différents. Le seul fichier qui est obligatoirement présent pour une table ouverte dans MapInfo PRO™ est un fichier à l’extension TAB appelé fichier Définition . Le fameux « .TAB ».

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image.png.

Les autres formats présents avec le TAB varieront selon le type de table (sémantique, vectorielle, raster), et son origine (Excel, Access, Shape,…). Et ça, c’est souvent le truc que l’on ne comprend pas au début, et qui amène à pas mal d’erreurs et de galères : impossibilité de modifier des data, problèmes de mises à jour,…

Voyons donc ce qu’est un fichier TAB :

Le fichier « Définition » contient le type de la table, sa structure & les métadonnées.

Ainsi, c’est un fichier Texte qui va être utile pour ouvrir les autres fichiers de la table. Il ne contient AUCUNE donnée !!

Vous pouvez donc l’éditer dans un éditeur de texte pour lire son contenu, et éventuellement le modifier (attention quand même!).

Contenu d’un fichier TAB dans Notepad++

Dans l’exemple ci-dessus, vous lisez le type de table (Native, donc au format MapInfo Natif), puis le nombre de champs (10), puis pour chaque champ présent, son nom, son type et éventuellement la présence d’un index.

Finalement apparaissent les métadonnées générées automatiquement par MapInfo Pro 19.

La deuxième ligne indique la version de MapInfo la plus ancienne avec laquelle il est possible d’ouvrir cette table. Ici la 4.50. Autrement dit une version qui date d’avant 2000 !

Voyons maintenant table par table le détail des fichiers présents.

Tables sémantiques

Pour rappel, ce sera par exemple un fichier Excel ! Une table sémantique sera toujours composée d’au moins 2 fichiers :

  • Premièrement un fichier Définition à l’extension TAB.

Si celui-ci n’est pas présent, MapInfo le crée et vous demande via une boite de dialogue de renseigner les informations nécessaires à sa création (nom et types de champs,…). Puis, dès l’ouverture, un fichier Définition correspondant à l’extension TAB est créé.

  • Puis un fichier à l’extension XLS, TXT, DBF, CSV, MDB (associé à un fichier AID lorsque la table est ouverte).

Ce fichier qui contient les données textuelles est visible dans le logiciel sous forme de tableau dans une fenêtre Données.

Voici un exemple avec un fichier Excel :

Fichier Excel

Tout d’abord lors de l’ouverture, MapInfo demande de renseigner les informations :

Ouverture d’un fichier Excel via MapInfo

Puis le nom & le type de champ, que vous pouvez modifier (ici 2 chiffres après la virgule pour l’évolution) :

Modification via MapInfo du type de champ

Enfin, plusieurs fichiers sont présents sur votre disque dur. Par ailleurs, dans le cas présent, une analyse thématique a généré un fichier IND pour l’index.

3 fichiers pour une table sémantique Excel
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-6.png.
Edition du TAB lié au fichier Excel dans Notepad++

Tables vectorielles natives

Voyons maintenait les tables vectorielles natives.

Les tables  natives sont les tables qui sont fournies directement au format MapInfo. Une table vectorielle native est TOUJOURS constituée de plusieurs fichiers :

Exemple de table vectorielle MapInfo Native
  • Un fichier Définition à l’extension TAB.
  • Un fichier à l’extension MAP.

Ce fichier contient tous les objets géométriques de la table, ainsi que son système de projection. Il peut donc être très volumineux !

  • Un fichier à l’extension DAT.

Ce fichier contient les enregistrements et les champs : les data sémantiques. Il peut aussi être volumineux !

  • Un fichier à l’extension ID.

Chaque objet géométrique étant relié à un enregistrement de la table et un seul, ce lien est stocké dans le fichier ID.

  • Un fichier à l’extension IND.

C’est un fichier d’index qui concerne les champs de votre table. C’est le seul fichier qui n’est pas obligatoire.

Tables raster

Je termine cet article par les fichiers des tables Raster : une table raster sera toujours composée d’au moins 2 fichiers :

  • Evidemment, comme pour toute table, le fichier à l’extension TAB, le fichier Définition.

Il contient le nom et le type de l’image raster auquel il est associé, son système de projection ainsi que les coordonnées des points de calage.

  • Et un fichier image dont l’extension varie selon le format : ECW (format d’image compressée), TIFF, JPG, …
  • ou encore XML pour des images provenant de serveurs d’images tuilées (Microsoft Bing®, OpenStreetMap®). Mais ces formats feront l’objet d’un autre article !

Voilà, j’espère vous avoir éclairé sur les formats classiques utilisés avec MapInfo. Prochainement un article sur les formats Esri Shape et AutoCad.

A bientôt et bonnes vacances !

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Les données exploitables dans MapInfo

Principes de base

Dans cet article, je vais aborder les principes de base dans MapInfo, et notamment quels types de données sont exploitables dans votre soft !

Les bases de données géographiques dans MapInfo PRO™

Les données exploitables dans MapInfo PRO™ sont des informations géographiques organisées sous la forme de tables et classées en 2 catégories : les tables sémantiques et les tables graphiques ou géographiques. Rien que ça…

Voyons le premier type :

Les tables sémantiques

Vous connaissez déjà les tables sémantiques qui sont stockées dans des fichiers de différents formats (XLSX, TXT, CSV, etc.) que MapInfo sait ouvrir. Ainsi, elles possèdent uniquement des données Texte, Numérique, Date, etc., visibles dans les fenêtres Données de MapInfo.

Exemple de table Excel affichée dans MapInfo

OK, ça c’était la partie théorique la plus simple. Tout le monde connait les fichiers Excel.

Mais voyons maintenant le second type de tables :

Les tables graphiques

Quand vous débutez avec MapInfo, la grande nouveauté, ce sont les tables graphiques qui possèdent un aspect géographique représentant ce qui se trouve sur Terre soit sous la forme d’objets (géométriques) vectoriels, soit sous la forme d’images matricielles.

Dans MapInfo, chaque table graphique est géoréférencée, c’est-à-dire qu’elle possède un système de projection. MapInfo Stocke de très nombreux systèmes de projection (ce sera l’objet d’un prochain article!).

Les tables vectorielles
Structure

Les tables vectorielles utilisées par MapInfo comportent 2 parties distinctes et liées : une partie Graphique, et une partie Données.

La partie Données est structurée exactement comme une table sémantique. La partie Graphique est constituée d’objets géométriques vectoriels (et oui, MapInfo parle d’objets!). Chaque objet est rattaché physiquement à un enregistrement de la partie Données ; il y a donc normalement autant d’objets que d’enregistrements (sauf certains cas particuliers; la fonction compactage de Tables de MapInfo est alors très utile!).

Exemple de table vectorielle dans MapInfo
Les objets dans MapInfo

Les objets MapInfo sont de différents types : polygones, polylignes, points, (plus rarement utilisé Texte).

les points MapInfo : implantation ponctuelleObjet ponctuel (site, magasin, client, point d’eau,…)
les lignes / les polylignes MapInfo : implantation linéaireObjet linéaire (réseau routier, hydro, …)
les polygones / les régions MapInfo : implantation zonaleObjet surfacique (bâtiment, forêt, territoire communal,  zone de chalandise, …)
Les tables raster

Dans MapInfo, une table RASTER comporte uniquement une partie graphique qui est une image géoréférencée (vue aérienne, plan scanné). Celle-ci est composée de pixels qui forment une matrice, d’où le terme de Raster dans MapInfo !

Exemple de vue Aérienne Bing dans MapInfo

Je vous parlerai pas dans un prochain article d’un autre type de tables utilisées dans MapInfo : les Grilles, ou véritables tables Raster (MNT par ex.) !

A bientôt!

Olivier

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MapInfo PRO 19.3 est disponible !

Je vous conseille de télécharger la dernière version de MapInfo PRO 19.3 !

Si vous avez MapInfo PRO 19, téléchargez le patch de maintenance MapInfo PRO 19.3.

Lancez l’installation, puis suivez les étapes !

Votre version sera alors automatiquement désinstallée, et cela sans toucher à vos données !

Donc il n’est pas nécessaire de libérer votre licence, puisque tout est fait automatiquement.

Ce patch relooke l’interface de MapInfo PRO en plus soft, et par ailleurs  ajoute quelques améliorations :

  • une fenêtre de console Python,
  • un outil d’analyse LIDAR,
  • un outil d’analyse des arbres Canopée.

Enjoy 😉

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MapInfo Pro 19 – les nouveautés

Quelles sont les nouveautés en termes de fonctionnalités avec MapInfo PRO 19 ?

La principale nouveauté de MapInfo Pro 19 concerne les sélections SQL, avec 2 améliorations.

En premier lieu il s’agit de l’ajout d’une fonction Sélection par emplacement (par localisation).

Et surtout l’ajout d’un outil SQL performant disponible via une nouvelle fenêtre SQL.

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Astuce MapInfo : transformer une table de polygones en une table de points

Astuce MapInfo PRO : transformer une table de polygones en points avec le géocodage !

Dans cette courte vidéo (2’17 sec), je vous montre comment transformer une table de communes constituée de polygones en table de communes ponctuelle, basée sur les centroïdes. On utilise souvent cette astuce en formation MapInfo PRO.

Ainsi, vous pouvez réaliser une analyse bi-variée sur vos communes.

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MapInfo Pro 17.0.2 – les nouveautés

Quelles nouveautés en termes de fonctionnalités avec MapInfo PRO 17.0.2 ?

mapinfo-pro-v17-0-2-release-notes

  • Les cartes de base GeoMap
  • Mise en page
    • une Mini Barre d’Outils personnalisable
    • les modèles de mise en page
    • du Smart Text en mise en page
  • Outils
    • un outil de calcul d’accessibilité (isochronie)
    • un outil pour chercher rapidement vos fonctions ‘Quick search tool’
  • Divers
    • Lors de la copie d’une table, on peut ouvrir directement cette copie
  • Raccourcis clavier
    • Info : Ctrl + Shift + I active l’outil Info de MapInfo
    • dans une carte: la touche Esc change l’outil actif en outil Sélection
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L’ergonomie de MapInfo

Vous retrouvez dans MapInfo PRO™ 64 l’ergonomie Office 2010 et versions postérieures.

Le bureau de MapInfo Pro est une collection d’onglets, de groupes et de commandes.

Ils sont accessibles à partir d’une mise en page de type ruban en haut du bureau.

Chaque onglet contient un certain nombre de groupes de fonctionnalités associées, tandis que, dans les groupes, figurent les commandes et les listes de commande permettant d’effectuer des opérations.

On débute souvent avec ces explications en formation MapInfo !

Explications dans première vidéo très courte (1’57 sec) !

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Qu’est-ce qu’une table vectorielle ?

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Cartes Bing indisponibles dans MapInfo Pro

La mauvaise nouvelle de début d’année…

Vous chargez un document MapInfo, réalisé précautionneusement juste avant les fêtes… Parmi les couches, vous avez utilisé un fond Bing™ dans MapInfo

Et voilà le message qui arrive, empêchant votre Workspace de s’ouvrir.

En effet, si vous n’avez pas pris de contrat de maintenance pour MapInfo, la licence Bing™ n’est valable que l’année courante de l’achat de la licence du logiciel MapInfo !

Pour récupérer les droits d’utilisation des cartes Bing™, il vous faut donc bien contacter votre revendeur de licence MapInfo Pro, comme indiqué sur le message.

Sinon, afin de récupérer le document créé, utilisez l’outil Workspace correcteur de MapInfo directement disponible dans votre logiciel (WorkspaceResolver.MBX).

Bon courage !